Fespaco 2017 / En route pour Ouagadougou :
H Studios a procédé le vendredi 10 février à la Cour royale de Moossou à l’Avant-Première du film documentaire « L’Appel des tambours ».
La production est en course dans la catégorie Film-documentaire pour le prochain festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco 2017) prévu du 25 février au 4 mars…
Sa Majesté Nanan Assoumou Kanga, le 21e souverain des Abouré de Moossou, Grand-Bassam, a du mal à contenir sa joie. Entouré de ses sujets et d’acteurs du 7ème art ivoirien, le souverain vient d’assister à l’Avant-première du film documentaire de 52 minutes sur la valorisation de la culture Abouré intitulé « L’Appel des tambours ». « Je suis très ému. En regardant ce film, j’ai la chair de poule. Je tire mon chapeau à l’équipe de réalisation de ce film documentaire », a déclaré le roi du peuple Abouré Ehê. Le film documentaire instruit également sur l’organisation politique, militaire et sociale du peuple. Cependant, malgré cette vision affichée du film, le réalisateur Fidèle Kofi, assure que « L’appel des tambours » n’est pas un retour aux sources. « Nous voulons à travers ce film documentaire faire recours à ce qu’il y a encore de solide dans nos civilisations. Et le peuple Abouré est un exemple probant de ce recours. Car ils sont à la limite du modernisme. Leurs villages sont situés à côté des grandes villes comme Abidjan. Mais cela ne les empêche pas de promouvoir leur patrimoine culturel et artistique », a-t-il indiqué. À en croire Alain Claudius Hawmmond, Producteur du film « L’Appel des tambours » H Studios prépare une série de 10 documentaires sur le patrimoine culturel ivoirien. « Ce film sur le peuple Abouré est le premier de la série. Nous avons déjà deux films qui sont en post-production sur le peuple Sénoufo. Nous pensons que la meilleure manière de savoir qui nous sommes et vivre mieux, c’est de savoir d’où nous venons. (…) Ce genre cinématographique encore trop rarement exploité des cinéastes est pour H Studios l’occasion de valoriser le patrimoine culturel Ivoirien », a-t-il affirmé.
Par Fofana Ali
Journal L’Expression n°2222